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Musique Tango, Valse et Milonga

Cette page sert également de références bibliographiques pour la page HISTOIRE.

Musique
Carlos Gardel (11 décembre 1890 – 24 juin 1935)
Chanteur et compositeur de Tango né à Toulouse et mort dans un accident d’avion lors d’une tournée internationale. Bien que sa musique soit dans l’ensemble assez peu dansable et peu utilisée dans les milongas, il est de loin le chanteur de tango le plus célèbre, ce qui est paradoxal dans un genre où l’essentiel de la musique est consacrée à la danse.
  

Por una Cabeza: la chanson parle de lui, un parieur compulsif sur des courses de chevaux, qui compare alors son addiction pour les chevaux avec son attirance pour les femmes :

Por una cabeza
de un noble potrillo
que justo en la raya
afloja al llegar,
y que al regresar
parece decir:
No olvidés, hermano,
vos sabés, no hay que jugar.
Por una cabeza,
metejón de un día
de aquella coqueta
y burlona mujer,
que al jurar sonriendo
el amor que está mintiendo,
quema en una hoguera
todo mi querer.Por una cabeza,
todas las locuras.
Su boca que besa,
borra la tristeza,
calma la amargura.
Por una cabeza,
si ella me olvida
qué importa perderme
mil veces la vida,
para qué vivir.Cuántos desengaños,
por una cabeza.
Yo juré mil veces,
no vuelvo a insistir.
Pero si un mirar
me hiere al pasar,
sus labios de fuego
otra vez quiero besar.
Basta de carreras,
se acabó la timba.
¡Un final reñido
ya no vuelvo a ver!
Pero si algún pingo
llega a ser fija el domingo,
yo me juego entero.
¡Qué le voy a hacer..!
Juste pour une tête
D’un poulain racé
Qui, à l’arrivée,
Flanche sur la ligne,
Et qui, revenant,
À l’air de me dire :
Tu sais bien, mon frère,
Il ne faut pas jouer.
Juste pour la tête,
Toquade d’un jour,
De cette coquette
Et moqueuse femme,
Qui jurant, souriante,
Un amour menteur,
Brûle en un bûcher
Toute ma passion.
Juste pour sa tête,
Toutes ces folies.
Sa bouche, ses baisers,
Effacent la tristesse,
Calment l’amertume.
Juste pour sa tête
Si elle m’oublie
Qu’importe de perdre
Mille fois la vie,
Pourquoi, pour qui vivre ?
Combien de tromperies
Juste pour sa tête,
Mille fois j’ai juré
De ne pas insister.
Mais si son regard
Me blesse au passage,
Ses lèvres de feu
M’attireront encore.
Le turf, j’en ai marre,
Les paris, c’est fini.
Les arrivées sur le fil
Je veux plus voir ça !
Mais si j’ai un tuyau
Bien sûr pour dimanche
Je l’jouerai gagnant,
On peut compter sur moi !!!

Musique de Carlos Gardel et paroles de Alfredo Le Pera

Osvaldo Fresedo (1897 – 1984)
El Pibe de la Parternal. Bandonéiste, chef d’orchestre et compositeur. Le style de Fresedo est très élégant et mélodique, avec des arrangements simples et un tempo souvent assez lent. Bien que ses tangos soient souvent lyriques, il propose des tangos instrumentaux un peu plus rythmés et agréables à danser. Parmi ses plus beaux tangos chantés, certains ont l’avantage d’avoir une longue partie instrumentale très mélodieuse, le chant apportant une pointe de romantisme supplémentaire.

Juan D’Arienzo (1900 – 1976):
Violoniste et chef d’orchestre. L’inclusion de Biagi s’est traduit par un changement de tempo pour l’orchestre de d’Arienzo, qui a remplacé le 4/8 par un 2/4 (le battement rapide des tangos primitifs)… ce nouveau rythme (gai de surcroît) arrivait à point nommé.
Le piano a une place prépondérante chez d’Arienzo: c’est lui qui donne le tempo et le rythme.
    
El Rey del Compas avec le chanteur Alberto Echagüe

Paroles de Paciencia:
Anoche, de nuevo te vieron mis ojos;
anoche, de nuevo te tuve a mi lao.
¡Pa qué te habré visto si, después de todo,
fuimos dos extraños mirando el pasao!
Ni vos sos la misma, ni yo soy el mismo.. .
¡Los años! … ¡La vida!… ¡Quién sabe lo qué!…
De una vez por todas mejor la franqueza:
yo y vos no podemos volver al ayer.

Paciencia…
La vida es así.
Quisimos juntarnos por puro egoísmo
y el mismo egoísmo nos muestra distintos.
¿Para qué fingir?
Paciencia…
La vida es así.
Ninguno es culpable, si es que hay una culpa.
Por eso, la mano que te di en silencio
no tembló al partir.

Haremos de cuenta que todo fue un sueño,
que fue una mentira habernos buscao;
así, buenamente, nos queda el consuelo
de seguir creyendo que no hemos cambiao.
Yo tengo un retrato de aquellos veinte años
cuando eras del barrio el sol familiar.
Quiero verte siempre linda como entonces:
lo que pasó anoche fue un sueño no más.

Carlos Di Sarli (1903 – 1960):
Chef d’orchestre, compositeur et pianiste argentin. Au fur et à mesure de la progression de sa carrière, sa musique devint plus canaille, expressive et fluide ; mais tout en conservant un rythme bien marqué, ce qui est un avantage certain pour les danseurs débutants mais tout en gardant assez de complexité harmonique et de fantaisie au niveau musical pour être appréciée des danseurs plus expérimentés. Toutes ces raisons contribuent à faire de lui un compositeur très présent dans les programmations musicales des bals tango, les milongas.

Rodolfo Biagi (1906 – 1969)
Pianiste, chef d’orchestre et compositeur. Biagi a créé un style distinctif et très reconnaissable, avec un rythme clair et marqué, plus rythmique et moins mélodique que tout autre orchestre de la période. Il intègre en 1935 l’orchestre de son ami Juan d’Arienzo. Il y apporte son jeu nerveux et rythmique qui sera déterminant dans le succès auprès des danseurs et qui lui vaudra le surnom de “Manos Brujas” (Mains Magiques). Ses valses et ses milongas font l’unanimité auprès des danseurs.

Sources:
todotango.com
fr.wikipedia.org
bailando-tango.com

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